Saison 2024-2025

But :

Evaluer la capacité de traitement des eaux de process par l’injection de peroxyde d’hydrogène H₂O₂ puis passage
devant une lumière UV.

Résumé :

Cet essai vise à évaluer l’efficacité du traitement des eaux de process par injection de peroxyde d’hydrogène (H₂O₂), par exposition à la lumière UV, ou par une combinaison des deux. Le but est de permettre la réutilisation de l’eau de forçage sans compromettre la production ni la qualité sanitaire des endives.
Les traitements avec UV permettent une réduction de la charge organique (DCO) et des matières en suspension (MES) à J21, contribuant ainsi à une amélioration globale de la qualité de l’eau. À l’inverse, le peroxyde d’hydrogène seul n’a pas montré d’effet notable sur ces deux critères, avec des concentrations proches de celles du témoin.
Concernant les résidus de pesticides, dès J4, les traitements H₂O₂+UV et UV seuls ont permis une dégradation quasi totale de plusieurs pesticides, notamment du spinosad, du thiabendazole, du mandipropamide, et du fluopyram, avec des concentrations ramenées à 0 μg/L. A l’inverse, le traitement par H₂O₂ seul n’a pas montré d’effet significatif sur la dégradation de ces molécules, les concentrations restant proches à celles du circuit témoin (TEM).
Ces résultats suggèrent également que le traitement par UV pourrait être une méthode de choix pour améliorer la production en chicons tout en assurant une désinfection efficace du circuit de forçage.

Mots clés : Environnement, Qualité des eaux de rejet, Traitement eau forçage, H2O2 (peroxyde d'hydrogène), UV.

Saison 2024-2025

But :

− Evaluer les caractéristiques agronomiques, technologiques et environnementales (VATE) des variétés hybrides d’endives commercialisées ou en cours d’inscription au catalogue, en période de forçage « normal» dans le cadre du Réseau Transnational.
− Comparer les nouvelles variétés à une variété référence.
− Présentation visuelle des variétés lors de la Soirée Technique Endive du 06 février 2025 à l’APEF.

Résumé :

L’évaluation agronomique, technologique et environnementale des nouvelles variétés d’endives est réalisée dans le cadre d’une collaboration transnationale.
Quatre nouvelles variétés ont été étudiées et comparées à la variété témoin Darling (Hoquet).
Les racines sont cultivées sur 2 parcelles en France et 2 en Belgique puis échangées. En raison d’un printemps très pluvieux, les semis ont été réalisés tardivement.

Mots clés : Evaluation variétale, VATE, forçage précoce, Darling, Illumine, Jarix, Nacre, Olympic

Saison 2024-2025

But :

Le but de cet essai est d’évaluer la sensibilité à Phytophthora cryptogea après contamination artificielle par les souches BTM et MFA de quelques hybrides expérimentaux produits par les établissements Hoquet graines par croisement entre leurs lignées et des lignées APEF mises à leur disposition dans le cadre d’une convention.

Résumé :

Essai réalisé pour le compte de la société.

Les résultats sont confidentiels et ne peuvent être diffusés

Mots clés : Tolérance génétique, Phytophthora cryptogea, souche Pag3

Saison 2024-2025

But :

Comparer une conduite de fertilisation au forçage avec l’engrais complet ICL PKacide 15-8-24 + 4 Mg0 à la conduite de forçage APEF sans/avec phosphate et à la conduite avec un engrais complet de référence en forçage précoce.

Résumé :

Dans cet essai en forçage précoce avec la variété Darling (Hoquet), il ressort un effet négatif de la conduite ICL avec une baisse de rendement brut total par rapport aux 2 conduites témoins APEF sans/avec apport de phosphate et à la conduite de référence avec engrais complet Soluveg.
Cet effet peut s’expliquer par une croissance en longueur significativement inférieure des chicons sans différence de longueur relative de l’axe. La même tendance non significative est relevée sur les rendements en chicons Net et qualitatif Extra+I. En revanche, les dégradations post récolte, bordurage, croissance de l’axe, rougissement, bactériose ne sont pas différente entre la conduite ICL et la conduite témoin APEF avec phosphate.
Il est toutefois à noter qu’une augmentation de la conductivité électrique des solutions nutritives circulantes (de 0,15 à 0,3 mS/cm) a été notée en fin de cycle et peut être la conséquence d’une contamination parasitaire non maitrisée, et que des isolements en laboratoire n’ont pas permis d’identifier.

Mots clés : Solution nutritive, forçage, engrais complet